Fernande Volral
Un blog sur Charleroi Pays Noir .... et le titre de l'article a pour sujet le nom d'une rue de Jette !? .... Mais qui est donc cette Fernande Volral et que vient-elle faire sur ce blog consacré à la ville de Charleroi ?
Fernande Volral 7 octobre 1920 - 7 août 1944 |
Fernande VOLRAL de nationalité belge, née le 7 octobre 1920 à Champigneulles-lez-Nancy, en Meurthe et Moselle, est la fille de Fernand Volral et de Léontine Arnoldy.
Sa famille est installée à Charleroi depuis 1930 au coin de l'avenue des Alliés et du Bld de l'Europe.
Elle exerce le métier de modiste et part s'installer à Jette où elle se marie le 27 avril 1940.
Le jeune couple habite Jette, rue Stanislas Legrelle au Nr 50. Mais les jeunes mariés sont très vite contrariés dans leurs perspectives d'avenir, les Allemands envahissant notre pays. 13 jours plus tard, Fernande, amère de cette occupation, garde une rancune à ces envahisseurs qui l'empêchent de s'épanouir et de vivre pleinement sa vie dans l'amour de son métier.
En 1941, elle rencontre Raoul Baligand, le commandant national des Partisans armés, qui lui confie des tâches d'agent de liaison. En 1942, elle fait partie du groupe dit « du 10 de la rue de la Perle » de Molenbeek-St-Jean, rattaché au Front de l'Indépendance.
Hargneuse et volontaire, fin 1942, elle dirige d'audacieux sabotages. Le 23 février 1943, sur dénonciation, elle est arrêtée à son domicile mais Fernande est armée et n'hésite pas à faire feu, blessant un des policiers allemands. Elle est amenée à la prison de Saint-Gilles où elle y passera plus de six mois avec les interrogatoires et les vicissitudes que cela implique.
Le 11 septembre 1943, elle est déportée en Allemagne à la prison de Leer (Saxe) en attendant son jugement. Elle sera jugée le 26 mars 1944, le même jour que Marguerite Bervoets. Les deux femmes à dater de ce jour partageront le même destin.
Condamnées à mort, elles sont transférées à Wolfenbüttel. Elles y seront décapitées à la hache le 7 août 1944.
Elle exerce le métier de modiste et part s'installer à Jette où elle se marie le 27 avril 1940.
Le jeune couple habite Jette, rue Stanislas Legrelle au Nr 50. Mais les jeunes mariés sont très vite contrariés dans leurs perspectives d'avenir, les Allemands envahissant notre pays. 13 jours plus tard, Fernande, amère de cette occupation, garde une rancune à ces envahisseurs qui l'empêchent de s'épanouir et de vivre pleinement sa vie dans l'amour de son métier.
En 1941, elle rencontre Raoul Baligand, le commandant national des Partisans armés, qui lui confie des tâches d'agent de liaison. En 1942, elle fait partie du groupe dit « du 10 de la rue de la Perle » de Molenbeek-St-Jean, rattaché au Front de l'Indépendance.
Hargneuse et volontaire, fin 1942, elle dirige d'audacieux sabotages. Le 23 février 1943, sur dénonciation, elle est arrêtée à son domicile mais Fernande est armée et n'hésite pas à faire feu, blessant un des policiers allemands. Elle est amenée à la prison de Saint-Gilles où elle y passera plus de six mois avec les interrogatoires et les vicissitudes que cela implique.
Le 11 septembre 1943, elle est déportée en Allemagne à la prison de Leer (Saxe) en attendant son jugement. Elle sera jugée le 26 mars 1944, le même jour que Marguerite Bervoets. Les deux femmes à dater de ce jour partageront le même destin.
Condamnées à mort, elles sont transférées à Wolfenbüttel. Elles y seront décapitées à la hache le 7 août 1944.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, la prison de Wolfenbüttel est un lieu d'exécution de condamnés à mort. Détenus allemands de droit commun coupables de peccadilles, résistants français et belges y sont guillotinés, voir décapités à la hache !
La ville comprend également un camp de travail forcé dont les détenus (minorités ethniques, suspects raflés dans les pays occupés, prisonniers de guerre soviétiques) sont traités en dépit des droits humains. Les prisonniers de ce camp sont exécutés s'ils sont repris.
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