Exposition de Charleroi de 1911
ou
Arts anciens aux pays wallons*
* (Corine Godefroid, Entre culture, industrie et politique, les salons de Charleroi en 1911, in 2000 ans d'Art wallon, Editions Renaissance du Livre, Bruxelles 2000, p. 60 )
L' Exposition de Charleroi de 1911 n'a pas été nommée exposition universelle mais elle a contribué à révéler au faîte de son développement un certain état de la révolution industrielle. Et ce fut aussi une claire manifestation d'affirmation du sentiment wallon. Destrée qui s'occupait du volet culturel de l'exposition le dit clairement le 23 août 1911 lors de la visite du ministre du travail Armand Hubert : " Plus tard, quand on voudra reconstituer l'histoire de la Wallonie, il faudra interroger les journaux de l'époque. Au milieu des banquets et des congratulations (...)
La Presse, unie malgré ses divisions politiques, a célébré le réveil le réveil de la race wallonne en accordant son concours à l'exposition. "
La Presse, unie malgré ses divisions politiques, a célébré le réveil le réveil de la race wallonne en accordant son concours à l'exposition. "
Extrait de "La revue Toudi" Une publication du Centre d'études wallonnes et de République
Le 29 avril 1911 s'ouvre à Charleroi l'Exposition Internationale de Charleroi. Située dans le nord de la ville sur les terrains vagues libérés des anciennes fortifications (zone entre l'avenue de Waterloo et le square Hiernaux), cette exposition présente le Pays de Charleroi sous différentes facettes de son savoir-faire : la culture, le commerce, le travail, la pédagogie, la formation,... y sont présentés dans différents pavillons et palais. Des enseignes comme Delhaize, ou encore comme la manufacture de tabac Tirou-Diricq,... prennent part à cette manifestation. Le site de l'actuel parc de la Garenne est également utilisé, comme aire de loisirs, les deux lieux étant reliés par un pont de bois surplombant la rue du Mambourg et le bas de la rue du Fort. La construction de ce pont fit d'ailleurs démolir le toit d'une maison, vite surnommée la maison sans tête par les habitants du quartier.
Extrait de L'Exposition Internationale de Charleroi de 1911