Roux en cartes postales

Roux

À la fin de l'année 1815, dès la constitution du Royaume Uni des Pays-Bas, les habitants du Roux adressent au Roi Guillaume Ier une longue supplique circonstanciée, demandant la séparation d'avec Jumet. Dans sa plus grande largeur, en effet, Jumet s'étendait sur plus de 9 km. de Ransart à Courcelles (lieu-dit Rianwelz). 

La commune de Jumet est, avant la séparation, divisée en quatre sections. Les habitants de la quatrième section, composée des hameaux du Roux, de Hubes et de Wilbeauroux réclament l'indépendance, arguant de la distance à parcourir pour atteindre la mairie de Jumet et des inconvénients y afférents. En fait, saignée à blanc par les réquisitions de l'armée française, la commune de Jumet est si pauvre que ses maigres ressources ne lui permettent pas de construire une mairie. Pendant plusieurs années, au grand dam des édiles municipaux, ceux-ci n'auront d'autre possibilité que de se réunir dans un cabaret. En conséquence, Jumet veut conserver les revenus municipaux produits par les 670 habitants occupant les 145 maisons de la quatrième section.

L'arrêté royal de Guillaume Ier des Pays-Bas, du 16 janvier 1819, fait de Roux une commune à part entière jusqu'à la fusion des communes de 1977.

Les habitant(e)s de Roux sont des Roviens et des Roviennes.

Chapelle Notre-Dame de la Consolation : 

Petit oratoire en brique et  pierre ferrugineuse construit en 1711, isolé dans les champs, restauré au début du XXème siècle, aujourd'hui abandonné et saccagé.
Mononef terminée par un court chevet à trois pans, harpée aux angles, présentant une façade sous pignon chantourné; porte à montants harpés et linteau droit amorti par deux petites pinacles de part et d'autre de l'allège portant un oculus hexagonal sommé d'un motif crucifère. Latéralement, une fenêtre murée, à encadrement en matériaux alternés, arc cintré à clé et appuis en glacis. Corniche de briques sur champs, sous la toitures d'ardoises à coyaux. Intérieur saccagé, autrefois orné d'un chronogramme peint au chevet.