vendredi 24 juillet 2015

DAMPREMY en cartes postales ...





Blasonnement de Dampremy : D'argent à la fasce de gueules, chargée d'une divise vivrée d'or.

Bon à savoir : un habitant de Dampremy s'appelle un Damrémois 




La façon d’orthographier DAMPREMY a varié suivant les époques :

- En 868, DANREMI dans le polyptique de l’Abbaye de LOBBES et DANTREMI dans un manuscrit postérieur.
- En 980, DANSERMI dans le mandement de NOTGER.
- En 1113, DANREMEY et en 1275 DANREMIS.
- Au XIIIe siècle, on trouve DANREMEI.

Il semble que DANREMEI et DANREMEY ait donné la phonétique wallonne de ’Dârmé’ encore en usage aujourd’hui.


L’histoire de DAMPREMY est liée aux luttes que se livrèrent les grandes nations en Europe.
Cette commune a ainsi vu passer les troupes espagnoles, hollandaises, françaises et de l’alliance contre NAPOLEON. Elle a donc du subir, bon gré mal gré, les obligations imposées au citoyens par ces armées en guerre. En plus de 1100 ans d’histoire, la vie des gens na pas toujours été facile, mais cela fait partie du souvenir que nous devons garder des habitants de cette époque.





L’histoire récente de DAMPREMY montre une commune industrielle et animée d’une joie de vivre propre à nos citoyens malgré la dureté de leurs vies.
Le travail était alors assez peu diversifié.
Si on ne travaillait pas dans un charbonnage ou dans une verrerie locaux, les gens étaient ouvriers dans les usines sidérurgiques des environs.
Citons par exemple la verrerie FOURCAULT, où Emile FOURCAULT et son équipe ont mis au point et exploité pour la toute première fois le procédé dit ’du verre plat’ ou ’Flat Glass’.




Dampremy et son église ...

Au 8éme et 9éme siécle, Dampremy dépendait de l'abbaye de Lobbes.
Les moines avaient fait construire une chapelle ou petite église circulaire en bois comme les habitations.
Cette église était vraisemblablement installée à l'emplacement de la chapelle St Ghislain.

La vieille église date de 1600 environ. Elle fut abandonnée en 1896 Après l'achèvement des réparations de la nouvelle église.
On conserva le cœur pour en faire la chapelle St Ghislain.
Oswald Pièrard architecte  de Charleroi fut chargé des travaux de transformation.


 


La première pierre de la nouvelle église fut posée en 1871.
Par suite de mouvements miniers elle ne fut plus accessible pour le culte.
En 1874 la fabrique d'église avait décidé de démolir la vieille église en conservant le cœur mais elle repris du service en 1890 jusqu'au réparation de la nouvelle en 1896
.


La nouvelle église se détruisit continuellement avec les mouvements miniers.
On l'a démolie en juin 1981 !

Petite infoEn 1929 on acheva la décoration intérieure de la nouvelle église.
Les vitraux du coeur furent exécutés par les peintres verriers Massy et Lechanteur de Tournay








Le 27 Septembre 1968, DAMPREMY a reçu la visite du Roi BAUDOUIN et de la Reine FABIOLA à l’occasion de son 1100ème anniversaire.





Bon ... j'en ai terminé avec les infos générales sur Dampremy, d'autres sites en parlent généreusement avec moult détails et certainement beaucoup mieux que moi !



Passons aux fameuses cartes postales reprises en intitulé de cette page. Je ne les ai pas triées ni classées par thème .... mais un petit "clic" sur une photo et vous obtenez le diaporama !







































































Dampremy ... mais où ? Qui peut m'aider ?


Je termine cette série de cartes postales avec la rue de Heigne (où roulait le vicinal)
puisque c'est dans cette rue que j'ai élu domicile depuis 2013.

Rue de Heigne au croisement de la route de Mons
La pompe BP est devenue Q8 et le café a disparu.



L'abbé De Jong : première victime de la Bande à Bonnot ?




A Dampremy office depuis 1906 le curé François-Xavier De Jong, né à Gilze, en Hollande, le 28 juin 1855. Se destinant à la prêtrise, il effectue ses études théologiques à Bréda, et reçoit l’ordination sacerdotale en 1879. Il rejoint la Belgique, initialement pour une période de deux ans ; il devient vicaire à Pâturages, dans le borinage. Il obtient du gouvernement belge sa naturalisation, et est nommé curé de la nouvelle paroisse de Gilly Sart-Allet en 1883. Il trouve dans sa nouvelle commune une grande communauté immigrée, principalement d’origine flamande. En 1906, il rejoint la paroisse de Dampremy.


François-Xavier De Jong n’hésite pas à s’investir dans la vie de sa communauté et de sa région. Grâce à son soutien notamment, une école pour filles dirigée par les Sœurs de la Providence ouvre à Gosselies. A Dampremy, outre l’aménagement de la nouvelle église, il s’implique pour que le chœur de l’ancienne église gothique ne disparaisse pas, et soit transformé en une chapelle dédiée à Saint-Ghislain.

L’abbé De Jong partage le presbytère avec sa servante Marie-Palmyre Roland, née à Beloeil en 1843. Le bâtiment est quelque peu excentré, à proximité immédiate de l’ancienne église. Le lieu est peu accueillant le soir, si bien que Marie-Palmyre est arrivée à convaincre le curé d’acquérir une arme, au cas où…

En cette nuit du 27 février 1911, plusieurs personnes pénètrent par effraction dans le presbytère. Les voleurs entrent dans le bâtiment par une brèche pratiquée dans la maçonnerie. Ils ne trouvent cependant aucune valeur et se heurtent à des portes fermées. A l’aide d’une échelle, les malfrats brisent une vitre située à l’étage et gagnent la chambre du curé. Surpris dans son sommeil, le curé De Jong est bâillonné et ligoté. Marie-Palmyre, alertée par les cris, se précipite dans la chambre ; un coup mortel  lui est porté sur la tempe. Elle s’effondre sur le palier. Les bandits obligent le curé à les suivre ; ils ouvrent tous les meubles et explorent toutes les cachettes possibles. Sous la menace, François-Xavier De Jong ouvre un coffre-fort contenant environ 5.000 francs, somme de la paroisse destinée aux Œuvres et aux paiements de la Fabrique d’Eglise et des écoles. Les valeurs sont délaissées au profit de l’argent liquide. Un butin trouvé, un coup est porté au curé ; son crâne est fracassé.

Les deux corps sont retrouvés le lendemain matin par le sacristain. Rapidement descendu sur les lieux, le Parquet de Charleroi ouvre une enquête ; des inspecteurs interrogent et perquisitionnent. De fortes suspicions pèsent sur des ouvriers de la commune, logés à la semaine. Toutes les maisons de logement sont visitées et les logeurs interpellés sur leurs emplois du temps au moment des faits. Les enquêteurs tentent d’identifier d’éventuels logeurs ayant quitté précipitamment la région. La présence d’une somme importante au presbytère devait être connue, le traitement des instituteurs et des employés de l’église devant être payés le mardi. Si la police se démène, elle ne trouve cependant pas trace des assassins…



Copie du site Charleroi découverte

Site de Dampremy : http://www.charleroi.be/dampremy

                                 https://fr.wikipedia.org/wiki/Dampremy

                                 http://habiterdampremy.skynetblogs.be/

                                 https://cheminsdesterrils.be/parcours/autour-du-terril-des-piges-a-dampremy/