Lodelinsart en cartes postales

Lodelinsart

Plan figuratif de la principale partie de Lodelinsart en 1722.

Le 1er juin 1669, le maître verrier d'origine lorraine Jean de Condé obtient l'autorisation de construire et d'exploiter au faubourg de Charleroi (actuellement section de Lodelinsart) - la première verrerie utilisant de la houille.

La localité connaît un développement industriel important au xix^e siècle grâce à l'établissement et au développement de nombreuses verreries dans un environnement de charbonnages situés, eux, dans les communes voisines (Lodelinsart n'en possédait qu'un seul : le charbonnage Deschassis). 

De la période industrielle, il existe encore quelques grosses demeures à l'architecture typique, anciennes propriétés des maîtres verriers, ainsi que d'anciennes maisons ouvrières réunies en petits corons typiques comme celui de la rue Dupret ou encore celui du fond de la rue de Ransart. Il reste également les café et salle de spectacle "La Ruche Verrière", cœur des activités folkloriques et philanthropiques du Royal Climbia's Club, bâtis dans les années 1880 et en 1926 par le syndicat verrier "L'Union Verrière".

C'est dans ce contexte industriel favorable de la fin du xix^e siècle, qu'est édifiée en 1876 par le pouvoir exécutif local, sur la place communale, l'église Notre-Dame.

Peut-on parler de Lodelinsart sans parler des CLIMBIAS !?

 A consulter sur : http://www.climbias.be/

Les pères fondateurs des Climbias 

La fondation du club se situe entre 1892 et 1893, mais les dates de fondation sont multiples. A l'heure actuelle nous sommes certains qu'il y a eu un bal en 1894, car nous avons retrouvé une affiche le prouvant. A l'époque c'est le "Club des Climbias" qui est l'organisateur. Selon une dame qui a travaillé pour le Président fondateur, les membres de ce club ne portaient pas la tenue que l'on connait maintenant pour leur premier bal. Pour se distinguer, ils portaient une sorte de Domino qui se rapproche de la cape actuelle des Climbias, mais tout en étant beaucoup plus court et avec une capuche. Il y a ensuite une transformation dans le club et les membres vont donner un côté "British" à l'association. Celle-ci devient alors le Climbia's Club où on reconnait le petit " 'S " de possession typique de l'anglais. La tenue, quant à elle, nous vient très certainement aussi d'outre-Manche avec une frac noire, un gilet blanc, une chemise blanche et un noeud papillon blanc. Cette tenue fait incontestablement penser aux "Gentlemen" anglais du début du siècle dernier. Ce n'est pas pour rien que les Climbias se font appeler les Gentilshommes verriers (Gentleman -> Gentilhomme).

Pourquoi l’appellation "Climbia" ?

Premier carnaval

En 1926, à l'initiative d'Hector Linsingh, les Climbias participent à leur premier Carnaval de Charleroi. Pour l'occasion, le Climbia Noël Bertaux confectionne un drapeau sur lequel il peint la future bannière du club (actuellement encadrée dans le local des Climbias).

Participation aux 350 ans de la ville de Charleroi

Siège social

 20 place Edmond Gilles à 6042 Lodelinsart
(La Ruche Verrière)

La Ruche Verrière 

Vous saurez tout en lisant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ruche_verrière

Qui peut m'aider ?

Des militaires posant devant une usine à Lodelinsart
où, quand et pourquoi ???

Actualité :

Démolition de l'église Sainte Marie

Au vu de l’émoi populaire suscité ces dernières heures par l’annonce  de la prochaine démolition de l’église, Loris Resinelli, Responsable du Service d’Accompagnement à la Gestion des Paroisses, a donc voulu « retracer l’historique qui a conduit à cette triste fin pour un patrimoine local important aux yeux de la plupart des citoyens carolos » :

• Le 13 décembre 2012, un arrêté de police donnant ordre d’évacuer les lieux est signé par le Bourgmestre de l’époque car des risques de sécurité liés à la stabilité du bâtiment sont identifiés.
• Rapidement, la Fabrique d’église Sainte-Marie à Lodelinsart trouve un nouveau lieu de culte provisoire dans l’ancienne poste de la localité. Ce bâtiment, qui appartient à un propriétaire privé, est loué par l’ASBL des Œuvres Paroissiales Notre-Dame de Lodelinsart-Centre et la ville de Charleroi prend en charge trois quarts des loyers.
• Subséquemment, les bénévoles de la Fabrique d’église Sainte-Marie décident de déplacer tous les éléments de patrimoine qu’il est possible de sécuriser dans leur nouvelle chapelle, afin de les préserver des risques de vandalisme ou de vol liés à la fermeture de l’église.
• Au fil des années, les travaux indispensables à l’église ne figurent pas parmi les priorités d’investissements de la ville de Charleroi. Le bâtiment continue de se dégrader irréversiblement.
• En novembre 2016, avec l’aide de bénévoles formés du Service Art, Culture et Foi de l’Evêché de Tournai, la Fabrique d’église réalise l’actualisation de l’inventaire du patrimoine et identifie la situation de chacun des objets.
• En janvier 2019, une nouvelle étude de stabilité est commandée par la ville de Charleroi afin de pouvoir prendre une décision éclairée sur l’avenir de ce bâtiment.
• 24 octobre 2019, sur base des conclusions de l’étude de stabilité, le Bourgmestre signe l’arrêté de démolition.
• 13 novembre 2019, une réunion est organisée à la ville de Charleroi entre la Fabrique d’église, l’Evêché, l’Echevin du Patrimoine et son cabinet, le service travaux de la ville, le service du Bouwmeester et l’entreprise chargée de la déconstruction. Il en ressort que des éléments patrimoniaux considérés comme immobiliers par destination et se trouvant donc encore in situ, dont les cloches, les éléments en fer forgé et les vitraux du chœur, doivent être sauvés. Des contacts sont pris à ce jour à ce sujet entre les différentes parties, l’obstacle étant évidemment le financement de ces sauvegardes.

 

Actuellement, cette église n’est pas désaffectée et ne le sera pas avant sa déconstruction, faute de possibilité d’affecter un autre lieu de culte pour la communauté chrétienne très dynamique de Lodelinsart-Centre. La chapelle qui fait aujourd’hui office d’église ne pouvant l’être puisqu’elle appartient à un propriétaire privé.

Dès lors, une fois l’église complètement déconstruite, le terrain restera toujours affecté au culte ce qui aura pour conséquence qu’aucune autre affectation ne pourra lui être donnée tant qu’il le restera.

La volonté de l’Evêché, dans ce dossier, est de permettre à la communauté des chrétiens de Lodelinsart et des quartiers Nord de Charleroi de pouvoir récupérer un vrai lieu de culte, aménagé avec les normes actuelles, qui deviendrait l’église paroissiale de Lodelinsart. La question de sa situation et de son aménagement sera la base des discussions futures entre la Fabrique d’église, l’Evêché et la ville de Charleroi.

D’après un communiqué de presse du 19 novembre 2019 du diocèse de Tournai