dimanche 23 juillet 2017

Montignies-sur-Sambre en cartes postales

Montignies-sur-Sambre
anciennement Montigny-sur -Sambre

Blasonnement : De gueules au lion d'argent armé, lampassé et couronné d'or, à la queue fourchue, chargé sur l'épaule gauche d'un écusson d'or au chef échiqueté d'argent et de sable de deux tires qui est BygaerdenCe sont les armes de la famille t'Serclaes de Tilly

Les habitant(e)s de Montignies-sur -Sambre s'appellent des Montagnard(e)s.


En 1868, se déroule le drame de l'Épine. À la suite d'un mouvement de grève, des débordements ont lieu à l' fosse di l'Ispéne (charbonnage de l'Épine situé à l'avenue du Centenaire à la limite de Gilly). Les gendarmes sont débordés et il est fait appel à l'armée. Un détachement du 11e de ligne est envoyé sur place. À la suite des jets de pierres de la foule, le major Quenne ordonne l'ouverture du feu. Il y aura six morts et de nombreux blessés.






































Georges Wasterlain, artiste peintre et sculpteur de Montignies/s/S


Georges Wasterlain né à Chapelle-lez-Herlaimont le 12 janvier 1889 et décédé à Alost en 1963, est un dessinateur, peintre et sculpteur Montagnard, membre du groupe "L'art vivant au pays de Charleroi".

"Le mineur" oeuvre de Wasterlain
Hôtel de ville de Charleroi
Né dans une famille de mineurs, déjà tout jeune, il montre des dispositions étonnantes pour le dessin.
En 1902, à l'âge de 13 ans, il s’engage au charbonnage de Mariemont-Bascoup. Il commence à modeler et s’adonne au fusain pour immanquablement représenter ses compagnons mineurs.
En 1916, il est laissé pour mort sur le champ de bataille, il est ramassé, soigné puis dirigé vers un camp de prisonniers où il réalise des portraits.
En 1918, il décide de quitter le charbonnage et s’installe à Hal.
C’est une période de misère où sa femme sacrifie l’argent du ménage pour payer les modèles de son époux.
En 1921, il participe à une première exposition collective à Bruxelles. Il s’éloigne de la peinture pour se consacrer à la sculpture.
En 1925, il expose à Charleroi une Tête de Mineur qui le place dans la lignée du réalisme sociale à la Constantin Meunier.
Les expositions se succèdent, les problèmes financiers s’amoindrissent et il vient s’installer à Montignies/s/S.
En 1928, il reçoit le Prix du Hainaut.
En 1933, il est le co-fondateur de L’Art Vivant au Pays de Charleroi (1933-1940).
De 1935 à 1940, il crée et expose sans relâche.
En avril 1940, Georges Wasterlain reçoit la Croix de chevalier de l’ordre de Léopold II.
En juillet 1940, il rencontre Joseph Spilette (fondateur du mouvement AGRA (Amis du Grand Reich Allemand)) afin d’examiner avec lui comment se mettre au service de l’Ordre Nouveau.
En septembre 1941, à l’invitation de Joseph Goebbels, il visite, avec d’autres artistes, une exposition d’art à Munich.
En mars 1942, il assiste aux journées culturelles wallonnes organisées par la CCW à Liège; il y prend la parole et prononce l’allocution de clôture en adressa le "salut des congressistes aux valeureux combattants de la Légion wallonne".
En 1944, à la libération, Georges Wasterlain qui s’était caché à Lembecq-lez-Hal à la libération du territoire, est arrêté par la police de Montigny-sur-Sambre alors qu’il essayait de faire valider sa carte d’identité. Il sera aussitôt incarcéré.
Le 17 avril 1946, il est condamné à deux ans de détention ordinaire et à la privation des droits civils et politiques.

C’est à Montignies-sur-Sambre, dans une petite imprimerie locale, que le souvenir de l’artiste Georges Wasterlain persiste aux travers de ses œuvres exposées en compagnie de sculptures et de photos. Rue Grimard, 20






Dominique Wilms de, actrice de cinéma de Montignies/s/S




Dominique Wilms, de son vrai nom Claudine Maria Célina Wilmes, est une actrice de cinéma belge, née le 8 juin 1930 à Montignies-sur-Sambre.






Gilberte Dumont, artiste peintre de Montignies/s/S

Auto-portrait
Avec Victor Lefèbvre son futur époux, en compagnie de Gustave Camus et de quelques autres artistes carolorégiens, Gilberte Dumont fut à l'origine du renouveau moderniste dans sa région, participant au groupement de "L'Art vivant au Pays de Charleroi". Etudiant attentivement la technique ancienne de la détrempe et passionnée par la lecture d'un traité de peinture de C. Cennini, Gilberte Dumont, de concert avec son mari, affirme dès avant la guerre une vision et un style qui s'apparentent au réalisme magique et la "nouvelle objectivité" allemande. Les œuvres de cette époque, tel le portrait de sa grand-mère, étonnent et fascinent par la vérité du rendu. Une technique minutieuse; digne des primitifs flamands, un amour de la ciselure dans les moindres détails, allaient permettre à Gilberte Dumont d'exalter comme nul autre peintre, l'ingrate physionomie du Pays-Noir. 

Née à Montignies-sur-Sambre en 1910
décédée à Charleroi en 1989

Pourtant l'artiste se résigne à "copier" la réalité, elle n'imagine rien qu'elle ne voit; mais l'acuité de sa vision, la précision du pinceau et la véracité de l'expression confèrent à chaque chose une sublimation du réel. Miracle de son art: transcender la réalité la plus banale, lui insuffler une envoûtante étrangeté sans artifices surréalistes, en extraire des accents de tendre rêverie et la convertir en un message d'une intense poésie. L'œuvre est peu abondante, confidentielle et, sauf exception rare, de petit format; elle n'en est pas moins recherchée par les initiés. Dans un isolement, volontaire, Gilberte Dumont a poursuivi une démarche artistique qui se révèle aussi attachante qu'unique dans le cadre de notre peinture contemporaine.


Peinture de Gilberte Dumont
Collection de la Communauté Française


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